Le nom de Maroc vient de Marrakech. Les anciens historiens arabes ont employé le nom de Marrakech Mraksch (la ville) et ce nom s’est transformé petit à petit en Moroco, MaRueco…) et fut ainsi utilisé dans tout le pays. Vers l’an 1000 avant j.C Marrakech n’était autre qu’un camp de caravaniers et ce, jusqu’à ce que le leader Almoravide le prenne comme campement pour ses armées.
Les Riads :
Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d’une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du m² a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à « s’exiler » en dehors des remparts. D’autre part, on observe un phénomène de densification de l’habitat au sein de la médina.
Les souks, lieux particulièrement réputés au Maroc où ils se croisent, s’étendent et s’entremêlent dans la médina de Marrakech. Ces souks regroupent une corporation de plus de 40 000 artisans marocains. De ces corporations qui régissaient jadis les souks, il ne reste que les noms, et quelques artisans et maâlems (maîtres) qui officient encore au milieu de quantités d’échoppes multi-colores, de bric-à -brac désordonné, où des marchands de tout âge interpellent les passants.
Guéliz :
Le quartier de Gueliz tire son nom du Jbel Gueliz, massif de grès de faible altitude situé au nord-ouest de l’ancienne médina au nom berbère. Ce fut le premier quartier situé à l’extérieur des remparts, autrefois réservés aux défunts. Articulé autour de l’actuelle Avenue Mohammed V joignant le Square Foucault et Bab Nkob au Jbel Gueliz, le quartier de Gueliz concentre la majorité des banques et des boutiques de Marrakech. La poste, située place du 16 novembre, est aussi un bâtiment datant de l’époque protectorale, au même titre que l’ancien marché de Guéliz qui fut récemment déplacé pour céder place au complexe Carré Eden (commerciale, résidentiel et hôtelier).

L’économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l’artisanat. L’infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Marrakech est reliée par l’autoroute A7 à la capitale économique du pays, Casablanca, depuis avril 2007. Côté sud, cette autoroute sera prolongée de 233 km vers Agadir à l’horizon mi-2010.
La ville est desservie par l’Aéroport Marrakech – Menara, qui est le deuxième plus important aéroport du Maroc.
Marrakech est reliée par train, et la Gare de Marrakech est l’une des plus importante gare marocaine moderne.
Tourisme :
La ville est un haut-lieu touristique, plus de deux millions de touristes chaque année. Elle est également le point de départ de nombreuses excursions pour les randonneurs désireux de parcourir l’Atlas ou le désert plus au sud.

Aménagée sous la dynastie des Almohades, la Ménara est un vaste jardin planté d’oliviers. Au cœur de ce jardin, un grand bassin au pied d’un pavillon sert de réservoir d’eau pour irriguer les cultures. C’est un endroit très paisible, à l’écart du tumulte de la ville. C’est donc un lieu privilégié pour les promenades.
Le bassin est alimenté en eau grâce à un système hydraulique vieux de plus de 700 ans, qui achemine l’eau depuis les montagnes situées à 30 km environ de Marrakech. Ce bassin permet l’irrigation de l’oliveraie.
Jamaâ El Fna est une place située à Marrakech à côté de la mosquée Koutoubia. Ce haut-lieu touristique attire sans cesse plus d’un million de visiteurs venus pour assister aux spectacles animés par les charmeurs de serpents, les dresseurs de singes, les conteurs, les musiciens et d’autres artistes populaires (jeux, dessin au henné, etc…) du début de soirée jusqu’à l’appel de la prière de l’aube. L’intensité de ces activités spectaculaires et originales a plaidé en faveur de l’inscription de cette place par l’UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondiale. Elle se distingue aussi par des orateurs qui racontent des histoires ou vantent les mérites de produits magiques.
Histoire de la ville de Marrakech :
En 1062, Youssef Ibn Tachfin y construit la première mosquée et par la suite tout un ensemble de mosquées. C’est de cette époque que date la plantation de la palmeraie. Et Marrakech fut choisi comme capitale du royaume.
Après sa mort et après les Almoravides, les Almohades ne laissèrent que peu de monuments historiques : les remparts, le Minaret et la Koutoubia. Les Mérinides prirent Fès comme capitale.


